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REIGN OF HENRY THE EIGHTH
[ch. 5.
tain her. The Queen of France, being a Spaniard, would not, he thought, be welcome: 'the sight of a Spanish dress being as hateful in the King of England's eyes as the devil himself.' In other respects the reception should be as magnificent as possible, 'and I beseech you,' he concluded, 'keep out of the Court deux sortes de gens, the Imperialists, and the wits and mockers; the English can endure neither of them.'[1]
Through the tone of this language the contempt is easily visible with which the affair was regarded in the French Court. But for Francis to receive in public the rival of Queen Catherine, to admit her into his family,
- ↑ Francis seems to have desired that the intention of the interview should be kept secret. Henry found this impossible. ' Monseigneur,' wrote the Bishop of Paris to the Grand Master, 'quant á tenir la chose secrette comme vous le demandez, il est mal aisé; combien que ce Roy fust bien de cest advis, sinon qu'il le treuve impossible; car a cause de ces provisions et choses, qu'il fault faire en ce Royaulme, incontinent sera sceu a Londres, et de la par tout le monde. Pourquoy ne faictes vostre compte qu'on le puisse tenir secret.'Monseigneur, je sçay veritablement et de bon lieu que le plus grant plaisir que le Roy pourroit faire au Roy son frere et a Madame Anne, c'est que le dit seigneur m'escripre que je requiere le Roy son dit frere qu'il veuille mener la dicte Dame Anne avec luy a Callais pour la veoir et pour la festoyer, afin qu'ils ne demeurrent ensembles sans compagnie de dames, pour ce que les bonnes cheres en sont tous jours meilleures: mais il fauldroit que en pareil le Roy menast la Royne de Navarre á Boulogne, pour festoyer le Roy d'Angleterre.'Quant á la Royne pour rien ce Roy ne vouldroit qu'elle vint: Il häit cest habillement a l'Espagnolle, tant qu'il luy semble veoir un diable. Il desireroit qu'il pleust au Roy mener á Boulogne, messeigneurs ses enfans pour les veoir.'Surtout je vous prie que vous ostez de la court deux sortes de gens, ceulx qui sont imperiaulx, s'aucuns en y a, et ceux qui ont la reputation d'estre mocqueurs et gaudisseurs, car c'est bien la chose en ce monde autant häie de ceste nation.'—Bishop of Paris to the Grand Master: Legrand, vol. iii. pp. 555, 556.