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REVISION t)ES ROSA DE L HERBIER BABINGTON. Woods, Smith et Lindley n'avaient pas eu le moindre soup9on de cette origine. L'ignorance de celle-ci a 6te la cause de certaiues reflexions faites par Lindley (Monog., pp. xvi et xvii) sur les pre- tendus passages d'une espece a I'autre, reflexions qui n'eussent pas ete faites si cet auteur avait soup9onne la nature des faits qu'il invoquait. La confusion des especes avec les bybrides qui s'est perpetuee jusqu'a ces derniers temps a ete Tune des causes princi- pales de I'obscurite qui a regne sur la distinction des veritables types specifiques et qui a fait croire a une polymorphic excessive de ceux-ci. Aujourd'hui, grace a une etude rationnelle et approfondie du genre, la legende de I'extreme polymorphie des Rosa, imaginee par Linne et propagee par la plupart des monographes, tend a prendre fin, et ne tardera pas a disparaitre completement de I'esprit de tout botaniste qui voudra se donner la peine d'etudier les faits sans prevention et sans parti pris. Rosa gallica x arvensis. Le R. systyla var. MonsonicB Lindl. est, selon toute apparence, un R. gallica x arvensis. Dans rherbier Babington, il y a des echantillons recueillis a Cowfold, dans le comte de Sussex, portant le nom de R. arvensis fi. subpleno, qui paraissent egalement des R. gallica x arvensis, Le croisement hybride qui a produit ces formes batardes a sans doute eu lieu avec I'aide du R. gallica L. cultive ou subspontane. Rosa gallica x canina. La forme que Briggs a recueillie a Calstock et distribuee sous le nom de Fi. collina Jacq. est un R. gallica x canina, comme du reste i'est la plante de Jacquin. Le R. caucasea Lindl. est egalement une forme du groupe R. collina Jacq., c'est-a-dire un R. gallica x canina. Rosa pimpinellifolia x canina. Le R. hibernica Sm. comprend incontestablement des produits hybrides du A*, pimpinellifolia L. croise avec des varietes glabres et pubescentes du R. canina, et peut- etre aussi avec des R. glauca et R. coriifolia. II est represente par deux groupes de variations : I'un a feuilles glabres, I'autre a feuilles plus ou moins pubescentes. La pubescence de ces dernieres pent se reduire a celle de la nervure mediane des folioles. Le R. hibernica n'a encore ete observe jusqu'ici qu'a dents foliaires simples ou presque toutes simples. Les variations de chacun de ces deux groupes offrent entre elles des differences assez sensibles, ce qui s'explique par la diversite des variations de leurs ascendants. Tantot les sepales exterieurs sont assez bien appendicules lateralement, tantot ils sont entiers. Habitu- ellement, les sepales restent etales sur les receptacles arrives k maturite, mais dans quelques rares cas ils peuvent etre franchement redresses ; ils se desarticulent a la fin, ou bien ils sont persistants. La variete cordifolia Bak. s'eloigne beaucoup des formes ordinaires. Ses pedicelles sont hispides-glanduleux. J'ai re9U le R. hibernica d'Ecosse de deux localites distinctes. II restera a rechercher si, parmi les variations de cet hybride, on n'a pas confondu des R. pimpinellifolia x glauca et R. pimpinellifolia X roriip^lia.