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BOOK I. CHAPTER IX. § 4.


such inferiority exists. Countries of small farms and peasant farming, Flanders and Italy, had a good agriculture many generations before England, and theirs is still, as a whole, probably the best agriculture in the world. The empirical skill, which is the effect of daily and close observation, peasant farmers often possess in an eminent degree. The traditional knowledge, for example, of the culture of

    d'une tête de gros bétail, nous rencontrons d'un côte, 76 animaux servant à maintenir la fécondité du sol; de l'autre, moins de 35, différence à coup'sûr énorme. (D'après les documents statistiques publiés par le Ministre de l'Intérieur, 3me publication officielle.) II est à remarquer, au surplus, que le nombre des animaux n'est pas, dans la partie de la Belgique dont le sol est divisé en très-petites fermes, beaucoup moindre qu'en Angleterre. En l'évaluant dans cette dernière contrée à raison seulement du territoire en culture, il y existe, par centaine d'hectares, 65 bêtes à corne et près de 260 moutons, c.-à-d. l'équivalent de 91 des premiers, ou seulement 15 de plus que dans l'autre. Et encore est-il juste d'observer qu'en Belgique presque rien n'est perdu des engrais donnés par des animaux nourris à peu pres toute l'année à l'étable, tandis qu'en Angleterre la pâture en plein air affaiblit considérablement les quantités qu'il devient possible de mettre entièrement à profit.
    "Dans le département du Nord aussi, ce sont les arrondissements dont les fermes ont la moindre contenance qui entretiennent le plus d'animaux. Tandis que les arrondissements de Lille et de Hazebrouck, outre un plus grand nombre de chevaux, nourrissent, l'un l'équivalent de 52 têtes de gros bétail, l'autre l'équivalent de 46; les arrondissements où les exploitations sont les plus grandes, ceux de Dunkerque et d'Avesnes, ne contiennent, le premier, que l'équivalent de 44 bêtes bovines, l'autre, que celui de 40. (D'après la Statistique de la France publiée par le Ministre du Commerce: Agriculture, t. i.)
    "Pareilles recherchees étendues sur d'autres points de la France offriraient des résultats analogues. S'il est vrai que dans la banlieue des villes, la petite culture's'abstienne de garder des animaux, au produit desquels elle supplée facilement par des achats d'engrais, il ne se peut que le genre de travail qui exige le plus de la terre ne soit pas celui qui en entretienne le plus activement la fertilité. Assurément il n'est pas donné aux petites fermes de posséder de nombreux troupeaux de moutons, et c'est un inconvénient; mais, en revanche, elles nourrissent plus de bêtes bovines que les grandes. C'est là une nécessité à laquelle elles ne sauraient se soustraire dans aucun des pays où les besoins de la consommation les ont appelées à fleurir; elles périraient si elles ne réussissaient pas à y satisfaire.
    "Voici, au surplus, sur ce point des détails dont l'exactitude nous paraît