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book ii. chapter xi.§ 5.

and I believe, St. Gall, Schweitz, and Uri, laws of this character have been in force for many years."[1]


§ 5.Where there is no general law restrictive of marriage, there are often customs equivalent to it. When the guilds or trade corporations of the Middle Ages were in vigour, their bye-laws or regulations were conceived with a very vigilant eye to the advantage which the trade derived from limiting competition: and they made it very effectually the interest of artizans not to marry until after passing through the two stages of apprentice and journeyman, and attaining the rank of master.[2] In Norway, where the labour is chiefly

  1. Kay, op. cit. i. 68.
  2. "En general," says Sismondi, "le nombre des maîtres était fixé dans chaque communauté, et le maître pouvait seul tenir boutique, acheter et vendre pour son compte. Chaque maître ne pouvait former qu'un certain nombre d'apprentis, auxquels il enseignait son métier; et dans plusieurs communautés, il n'en pouvait tenir qu'un seul. Chaque maître pouvait de même tenir un nombre limité d'ouvriers, qui portaient le nom de compagnons; et, dans les métiers où l'on ne pouvait avoir qu'un seul apprenti, on ne pouvait avoir non plus qu'un seul, ou que deux compagnons. Aucun homme ne pouvait acheter, vendre, ou travailler dans un métier, s'il n'était apprenti, compagnon, ou maître; aucun homme ne pouvait devenir compagnon's'il n'avait servi un nombre d'années determiné comme apprenti, ou devenir maître's'il n'avait servi un nombre égal d'années comme compagnon; et's'il n'avait de plus fait son chef-d'œuvre, ou exécuté un travail désigné dans son métier, qui devait être jugé par sa jurande. On voit que cette organisation mettait entièrement dans la main des maîtres le renouvellement des corps de métier. Eux seuls pouvaient recevoir des apprentis; mais ils n'étaient point obligés à en prendre; aussi se faisaient-ils payer cette faveur, et souvent à un prix très-élevé; en sorte qu'un jeune homme ne pouvait entrer dans un métier's'il n'avait, au préalable, la somme qu'il fallait payer pour son apprentissage, et celle qui lui etait nécessaire pour se sustenter pendant la durée de cet apprentissage; car pendant quatre, cinq, ou sept ans, tout son travail appartenait à son maître. Sa dépendance de ce maître était tout aussi longtemps absolue; car un seul acte de la volonté, ou même du caprice de celui-ci, pouvait lui fermer l'entrée des professions lucratives. L'apprenti, devenu compagnon, acquérait un peu plus de liberté; il pouvait's'engager avec quel maître il voulait, passer de l'un à l'autre; et comme l'entrée au compagnonage n'était ouverte que par l'apprentissage, il commençait à profiter du monopole dont il avait souffert, et il était à peu près'sûr de se faire bien payer un travail que personne ne pouvait faire, si ce n'est lui. Cependant