Page:Discovery and Decipherment of the Trilingual Cuneiform Inscriptions.djvu/156

This page needs to be proofread.

MODERN DISCOVERY

127

afford to buy, but it seems unable to imbue its commissioners with the energy so frequently displayed by private individuals. The lamentable failure of Messrs. Flandin and Coste before the rock of Behistun and the tomb of Darius; besides the serenity with which they abandoned even an attempt to reach Susa, afford sufficient evidence of this. M. Coste is scarcely even mentioned in the 'Voyage'; but we see enough of M. Flandin to recognise that he did not possess the qualities that make a successful explorer. His narrative is interrupted and disfigured by puerile details of personal adventure in which he evinces a complete absence of the coolness, the nerve and the tact requisite for his task. He magnifies to absurd proportions the risks to which he is exposed; he is constantly involved in humiliating personal encounters with the people of the country, in which he displays vastly more temper than courage. The reader might be tempted to regard these conflicts with some complacency, if it were not for the excruciating punishment with which the politeness of the Persian authorities thought fit to visit his assailants.^[1]

Very little more now remained to be done to illustrate all that is necessary to know of these Persian ruins. The inscriptions had been successfully recovered and

↑ For a few of these scenes see ii. 28, 93, 103, 174, 397. He cared little whether the punishment fell on the right man. After one of these encounters he writes: 'Au bout d'une heure le Ket-Khodáh arriva avec quelques hommes qui en conduisaient un autre les mains liées, qu'ils me présentèrent comme celui qui avait été instigateur des offenses dont je me plaignais. Je ne le reconnaissais pas; maus peu importait. Ce que je voulais, ce que je devais à mon habit de frengui, c'etait de ne pas laisser impunie une aggression comme celle dont j'avais eu à souffrir . . . je me contentai done du prétendu coupable qui m'était amené: le Ket-Khodâh le fit coucher sur le dos; on lui attacha 1e bas des jambes á un báton dont les extrémités étaient tenues en l'air par deux hommes qui lui administrérent des coups de verges sur la plante des pieds. Lorsque je crus avoir assez fait pour I'exemple j'arrêtai les coups' (ii. 308).

[1] For a few of these scenes see ii. 28, 93, 103, 174, 397. He cared little whether the punishment fell on the right man. After one of these encounters he writes: 'Au bout d'une heure le Ket-Khodáh arriva avec quelques hommes qui en conduisaient un autre les mains liées, qu'ils me présentèrent comme celui qui avait été instigateur des offenses dont je me plaignais. Je ne le reconnaissais pas; maus peu importait. Ce que je voulais, ce que je devais à mon habit de frengui, c'etait de ne pas laisser impunie une aggression comme celle dont j'avais eu à souffrir . . . je me contentai done du prétendu coupable qui m'était amené: le Ket-Khodâh le fit coucher sur le dos; on lui attacha 1e bas des jambes á un báton dont les extrémités étaient tenues en l'air par deux hommes qui lui administrérent des coups de verges sur la plante des pieds. Lorsque je crus avoir assez fait pour I'exemple j'arrêtai les coups' (ii. 308).

[1]