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NOTES.




    Note 1, page 97, line 10.
    O'er Hadrian's mouldering villa twine.

    "J'etais allé passer quelques jours seuls à Tivoli. Je parcourus les environs, et surtout celles de la Villa Adriana. Surpris par la pluie au milieu de ma course, je me réfugiai dans les Salles des Thermes voisins du Pécile (monumens de la villa), sous un figuier qui avait renversé le pau d'un mur en s'élevant. Dans un petit salon octogone, ouvert devant moi, une vigne vierge avait percé la voûte de l’édifice, et son gros cep lisse, rouge, et tortueux, montait le long du mur comme un serpent. Autour de moi, à travers les arcades des ruines, s'ouvraient des points de vue sur la Campagne Romaine. Des buissons de sureau remplissaient les salles désertes où venaient se refugier quelques merles solitaires. Les fragmens de maçonnerie étaient tapissées de feuilles de scolopendre, dont la verdure satinée se dessinait comme un travail en mosaïque sur la blancheur des marbres: çà et là de hauts cyprès remplaçaient les colonnes tombées dans ces palais de la Mort; l'acanthe sauvage rampait à leurs pieds, sur des débris, comme si la nature s'était plu à reproduire sur ces chefs d'oeuvre mutilés d'architecture, l'ornement de leur beauté passée."—Chateaubriand, Souvenirs d’Italie.