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Secret Diplomacy of Louis XV
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in 1793 in 2 vols.; later, with notes and commentaries and additions by Ségur, in 3 vols., and ed. 1801, 3rd ed. 1802. Ségur’s Preface of twenty pages and his notes are of great value, especially for their insight and suggestiveness. 'Le Comte de Broglie avoit trop d'esprit, et Favier trop de connoissances pour croire sincèrement qu'on pût, au milieu de la fluctuation des Cabinets de l'Europe, et des variations de leurs forces et de leurs projets, établir un système fédératif permanent; ils devoient savoir qu'il n'existe pour aucune puissance, ni ami, ni ennemi naturel, que pour un temps plus ou moins long, et que les amitiés et les rivalités des Peuples doivent changer comme leur fortune et les caractères de ceux qui les gouvernent. Ce qu'on doit naturellement penser, c'est que le Ministère secret, imaginé par la méfiance du Monarque français, vouloit, pour se rendre utile, combattre le système du Ministère public … Les Mémoires du Comte de Broglie, le Tableau Politique de Favier, et les Doutes de ce même Auteur sur le Traité de 1756 [contained in Politique de tous les Cabinets], sont devenus des Ouvrages presque classiques aux yeux des nouveaux diplomates: le succès prodigieux qu'ils ont obtenu dans un temps où ils flattoient les préventions et les haines nationales, les a revêtus d'une autorité que je crois utile de combattre et d'affoiblir.'—i. (3rd ed.) 17, 18. 'Ce qui prouve sans réplique le vice de ce système, c'est que chacun des ambassadeurs qui ont eu part à cette correspondance, ignorée de leur chef, auroient, lorsqu'ils ont été ministres, blâmé et poursuivi avec animosité tout homme qui en auroit entretenu quelqu'une à leur insu.'—Ibid. 86–7 (from a note by Ségur).

E. FREDERICK THE GREAT ON PARLIAMENTS

The correspondence for 1757 and 1758 preserved in the Public Record Office, Prussia, 70–71, furnishes ample evidence of Frederick's growing distrust of the British Parliament in the early years of the war, and before his disposition of mind became one of fixed 'abuse'. See Holdernesse's letter to Mitchell, November 29, 1757; Mitchell to Holdernesse, November 28, 1757 ('During the whole Campaign England has done nothing, the Strength of the Nation was melted away in Faction'); Holdernesse to Mitchell, December 12, 1757 ('You will have learnt, with Pleasure, the Unanimity with which the present Session of Parliament has been opened; the Zeal with which the Protestant cause is supported; and the chearfulness with which People, in general, will bear the heavy Load. … An Attempt to send British troops abroad wou'd put the continuance of this happy Situation of Things at Home to the greatest Hazard; and it is past doubt, that a unanimity in Parliament is, in this critical session, of much more