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Diplomacy and the

success is won.[1] According to the first Lord Malmesbury—the guardian of Palmerston, who in turn became the guardian

  1. 'En politique, dans les temps d'orage, la bonne foi courageuse est la véritable habileté; le caractére touche le but que l'esprit manque; la franchise sauve des écueils où la finesse échoue, et la sincérité ferme peut seule donner, ou la solidité dans les succès, ou la gloire dans le malheur.'—Politique de tous les Cabinets (3rd ed., 1802), i. 87, Ségur's note. Ségur's contributions to this work are rich in lessons for the understanding of motives and ends in policy. 'Un Politique, à Paris, ne doit se faire ni Espagnol, ni Anglais, ni Autrichien, ni Prussien, ni Russe, ni Turc; il doit étre Français, et calculer les intérêts de son pays et les Alliances qui lui conviennent, selon les temps, la force respective des Puissances étrangères, et, surtout, selon le génie de ceux qui les conduisent.'—Ibid. i. 19 (cf. iii. 368). 'Il est parfaitement inutile de chercher quelles peuvent être les causes de la haine qui divise les peuples. A la honte de l'humanité, toutes les nations du globe se haïssent entr'elles, d'autant plus qu'elles sont plus voisines l'une de l'autre. Les Suédois détestent les Danois et les Russes; ceux-ci haïssent les Turcs et les Allemands; les Allemands, les Français, les Anglais se jalousent et se blâment réciproquement; on l'éprouve dans toutes les coalitions: aussi ce sont des mariages que suit promptement le divorce. Un intérêt momentané les unit, une jalousie constante les sépare. Le patriotisme même, si nécessaire, n'est qu'un égoïsme politique, d'autant plus indestructible, que l'intérêt de chaque nation l'érige en vertu.'—ii. 281. 'On dédaigne la politique; on la croit inutile; on la critique sans examen; on la confonde avec l'intrigue; on oublie que tous les états de l'Europe sont encore loin d'embrasser nos principes; on oublie que, tant que les princes auront des passions, la politique existera, comme la médecine et la jurisprudence existeront, tant qu'il y aura des maladies et des crimes. Il existe donc une politique nécessaire. Je conviens que celle d'une nation libre et éclairée ne doit point ressembler à la politique insidieuse, intrigante, corruptrice des princes conquérans et des peuples esclaves. La politique des Français doit se borner à conserver la paix tant qu'ils le pourront avec sûreté, et à pacifier leurs voisins, pour ne pas être entraînés dans leurs querelles. Cette noble et simple politique, digne de notre constitution, rendra les fonctions de nos ambassadeurs plus augustes, plus sacrées; mais elles seront encore difficiles; elles exigeront encore beaucoup de prudence, d'habileté, d'adresse.'—ii. 332. '… un code trés-imparfait, nommé droit des gens, code perpétuellement éludé par l'adresse ou violé