This page has been proofread, but needs to be validated.
DESCRIPTION OF MINGRELIA.
85

superstitious, debauched and debased, also idle and devoid of good faith.

The country of Mingrelia, the ancient Colchis, was in a great part covered with wood, which spread so fast as to threaten to engross the whole face of the land. Rain fell almost constantly, and in summer the hot sun acting on the moist earth, produced fevers and other diseases, which reduced the number of the population and cut short the duration of the life of man. In order to counteract, in some degree, the evil influence of such a climate, the Mingrelians spent a great portion of their time in taking open air exercise; the nobles occupied themselves chiefly in hunting. There were no towns, nor anything similar, in the country, with the exception of two villages on the

    d'ordinaire il ne prend pas d'autre vengeance. Le cochon se mange entr'eux trois. Ce qui est surpreiiant, est que cette méchante nation soutient que c'est bien fait d'avoir plusieurs femmes et plusieurs concubines, parcequ'on engendre, disent-ils, beaucoup d'enfans qu'on vend argent comptant, ou qu'on échange pour les hardes et pour les vivres. Cela n'est rien toutefois au prix d'un sentiment tout á fait inhumain qu'ils ont, que c'est charité de tuer les enfans nouveaux nés, quand on n'a pas le moyen ou la commodité de les nourrir, et ceux qui sont malades quand on ne les saurait guérir."—Voyage du Chevalier Chardin. Vol. i. p. 170.

    "Les Mingréliens et leurs voisins sont de très grands ivrognes." Idem, p. 179.

    "Ces peuples sont paresseux et lâches au-delà de I'imagination." Idem. Vol. i. p. 160.

    "Presque tous les Mingréliens, hommes et femmes, même les plus grands et les plus riches, n'ont jamais qu'une chemise et qu'un caleçon à la fois. Cela leur dure au moins un an. Pendant ce temps, ils ne les lavent que trois fois."—Idem, p. 177.

    "Je m'arrête aussi longtemps à la peinture des avantages physiques des Géorgiens et de leurs princes, parcequ'il n'y a malheureusement pas grand éloge à faire de leurs avantages intellectuels."—Les Peuples du Caucase. Par J. Bodenstedt.

    "Sono anchè, a dire il vero, le più belle donne di tutta l'Asia; sono le Giorgiane gigantesse di statura: hanno quasi tutte capelli neri e occhi pur neri, grandi e belli; carnagion bianca, e coloritissima, mercè, come io credo, il liquor di Bacco, che a loro è molto familiare."—Viaggi di Pietro dell valle. Vol. ii. p. 15. Roman edition.