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supposed to be the most industrious and the worst paid of any labourer in Europe, that the farmer is scarcely better off than the labourer;[1] and that in Flanders population is not merely at a standstill, but diminishing.

It may be objected that, however little advantageous to the agricultural classes themselves, la petite culture of Belgium turns out a greater amount of gross produce than any other method of cultivation known in Europe. This is probably the case, if we omit all reference to cost, and, under suitable circumstances, it is (at all events, for the

    pas même appris à faire valoir toutes les forces productives, les populations rurales jouissent d'une aisance beaucoup plus grande que dans les belles campagnes des Flandres si admirableraent cultivées. D'ailleurs le fermier jouit ici d'une large aisance rustique; il vit beaucoup mieux que le fermier flamand."—Eco. Rur. 193.

  1.  "II nous reste à faire connaître la condition du simple ouvrier rural. Elle ne se présente pas, il faut bien le dire, sous des couleurs plus favorables que celle des locataires. Le salaire moyen était porté pour 1846 à l fr. 13 c. par jour. Depuis cette époque, il s'est relevé, et on pourrait le porter pour 1860 à 1 fr. 40 e. S'il approche, dans certaines parties du pays, de 2 fr., daus d'autres districts il tombe même au dessous de 1 fr."— Eco. Eur. 240.

    "La statistique officielle constate elle-même que la population rurale de la Belgique est l'une des plus mal nourries du continent."—Eco. Rur. 240.

    "Dans la région flamande, de beaucoup la mieux cultivée, l'ouvrier de la campagne gague moins que dans la région wallonne, où se sont surtout fixés l'industrie et les exploitations minières.

    "La ligne de partage entre les hauts et les bas salaires suivrait à peu près les limites qui sé parent les Flamands des Wallons."—Eco. Rur. 239, 240.