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APPENDIX.
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bélier), ne maiigeaient jamais de mouton, de même que les Lycopolites s'abstenaient de la chair de loup (probablement sans s'en trouver plus mal), de même aussi que les Oxyrhyncæ ne mangeaient pas du poisson qui porte ce nom,—alors, il y aurait une présomption en faveur du lièvre-totem. Qu'Osiris eût été plus tard regardé comme incarné dans ce totem, serait un procédé bien connu des savants; il y en a un exemple dans la religion de Samoa. Mais ce sont là de pures conjectures dans l'état présent de nos connaissances; le lièvre égyptien est de pen de valeur dans nos discussions, soit pour les philologues, soit pour les anthropologistes. Selon M. Tiele, le nom d'Osiris—"Unnefer" = "the Good Being."[1] Point de Lièvre! Mais, à l'instar des bons sport-mans de Tarascon, je renonce à chasser plus loin le Rapide. "On sait qu'il a son gîte dans la terre de M. Bompard."[2]

  1. History of Egypt. Rel., p. 44, note p. 45.
  2. Daudet, Tartarin de Tarascon, p. 9, Paris, 1887.