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FRENCH PROTESTANT EXILES

Page 206. The Marquises de Rambouillet were represented among the refugees by Anthony Gideon de Ramboillet (unmarried), and his brother, Charles William Rambouillet, who married Anne Du Pratt Du Clareau. Her sister was Magdalene, Mrs Maseres. The Rambouillets are now represented collaterally by the Boisragons.

Page 207. Monsieur Francois Le Coq was a refugee gentleman and scholar, who forsook great influence and property in France. His wife was Marie de Beringhen, sister of the Duchesse de La Force.

Pages 207-8.

Elias Daney
Judge in the lands and lordship of Caumont. = Anne Bouet.

Anne. = John Grubb, Esq.
of Horsenden, Bucks.

The above named daughter, Anne Daney, was seventeen years of age in 1685 when she became a refugee; she was married in 1698, and is still represented by lineal descendants.

NOTE.

A letter from a persecuted relative of Mrs Grubb is reverentially preserved, which gives a painfully interesting glimpse of the deplorable and heart-rending hardships to which the French Protestants were exposed. The writer (who does not sign his name, in case his letter should be intercepted) announces the death of his wife, gives some details of her stedfastness to the last, and of his consolation, so great as to prejiare him to bear the indignities that might follow — “for (he writes) I suppose you know that there is a Royal Proclamation to this effect, that, in the case of those who die in the neglect of the prescribed rites of the Romish Church, their corpses shall be flung into the highway and their goods confiscated. Accordingly the authorities would not give leave for her interment, and I myself was obliged to bury her as secretly as possible.” I am obligingly permitted to print the letter entire (in the original spelling):—

“Jay Receu toutes vos lettres dont la dernière est du 23 du mois passé; et je trauaille tout autant quil mest possible a satisfere au desir dicelles, ce qui seroit bien plus auancé quil nest sans les malhurs et les disgrasses qui macompaignent journellement, dont je viens den ressentir les effets les plus sensibles qui me pouuoit jamais arriuer dans ce monde, par la perte de ma peauure femme, qui est morte depuis le second de ce mois apres vn mois Entier de maladie la plus cruelle qui ce soit jamais veue. Son Comancement fut par vne dolleur de teste qui ne continua pourtant que cinq ou six jours, ce qui fut suiuy dune fieure et dun flus ex ventre qui la tint pandant vingt vn ou vingt deux jours, apres quoy il ce forma une Jdropisie qui la mit dans trois jours au tonbeau. Elle ne manqua point destre secourue tout autant quil ce pouuoit, mais Dieu na point voullu benir ny nos soins ny les remedes quelle prenoit, son St. nom en soit benit. Je ne doubte point que cette nouuelle ne vous soit aussy surprenante que affligente et que vous ne deploriés mon sort quy est sy malhureux puis que Dieu le veut. Helas y eust il jamais daffliction pareille a la mienne, ayant perdu ce que javois de plus Cher dans le monde, toute ma joye et ma consolation. Je ne saurois arester mes larmes car elle sont trop justes, ne pouuant estre que miserable toute ma vie, sy Dieu na pitié de moy. Ma perte est trop grande pour la pouuoir digerer, et je ne voy rien du coste du monde qui men puisse consoller; il faut done que je latande toute du ciel, esperant que Dieu me lacordera comme je lui prie de tout mon coeur, et quil veuille repandre sur ma peauure famille ses plus precieuse benedictions. Je croy que vous seres bien ese de .sauoir la manierc de sa mort quand a Dieu et se qui cest passe ladessus dans le temps malhareux ou nous sommes. Je vous puis assurer quelle est morte aussy Crestienement quil ce puisse, ayant toujours pareu Entierement resignee a la vollonte de Dieu, et quoyque dans lafin de sa maladie elle aye esté fort procupee dans son esprit, elle avoit pourtant tousjours quelque Interualle ou elle