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A STUDY OF VICTOR HUGO

lation of sublimities, of marvellous images and of infinite appeal, leaves the sense too dazzled, the soul too entranced and exalted, to appreciate at first or in full the miraculous beauty of the language, the superhuman sweetness of the song. The reader impervious to such impressions may rest assured that what he admires in the prophecies or the psalms of Isaiah or of David is not the inspiration of the text, but the warrant and sign-manual of the councils and the churches which command him to admire them on trust.

Ne possède-t-il pas toute la certitude?
Dieu ne remplit-il pas ce monde, notre étude,
Du nadir au zénith?
Notre sagesse auprès de la sienne est démence.
Et n'est-ce pas à lui que la clarté commence,
Et que l'ombre finit?

Ne voit-il pas ramper les hydres sur leurs ventres?
Ne regarde-t-il pas jusqu'au fond de leurs antres
Atlas et Pélion?
Ne connaît-il pas l'heure où la cigogne émigre?
Sait-il pas ton entrée et ta sortie, ô tigre,
Et ton antre, ô lion?

Hirondelle, réponds, aigle à l'aile sonore,
Parle, avez-vous des nids que l'Eternel ignore?
O cerf, quand l'as-tu fui?
Renard, ne vois-tu pas ses yeux dans la broussaille?
Loup, quand tu sens la nuit une herbe qui tressaille,
Ne dis-tu pas: C'est lui!

Puisqu'il sait tout cela, puisqu'il peut toute chose,
Que ses doigts font jaillir les effets de la cause
Comme un noyau d'un fruit,
Puisqu'il peut mettre un ver dans les pommes de l'arbre,
Et faire disperser les colonnes de marbre
Par le vent de la nuit;