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THE NESTORIANS AND THEIR RITUALS.

impatient that a people whom they looked upon as infidels should share with them the government of the mountains. Mons. Boré, writing from Persia in 1839, thus describes the state of feeling existing between the Nestorian patriarch and Noorallah Beg: "Mar Simon vit en fort mauvaise intelligence avec le petit souverain de Djulamerk; et, si celui-ci ne craignait le vengeance des montagnards, il l'aurait expulse depuis longtemps du monastère, situé à quatre lieues de sa ville." And, again, speaking of the internal dissensions of the mountain tribes he says: "La tribu de Tiari, qui compte sept mille âmes, a une charte commune avec les cantons de Thekboumi et d'Artousch, où vivent des Curdes, amis de leur confederation. Diz, Baz, Bervez, Djélon et des Curdes Pinochi forment un parti opposé. Des dissensions, entretenues par un interet contraire, divisent leurs forces, et font celle des princes curdes qui les entourent. S'ils étaient unis, toutes les tribus des Curdes, que des rivalités et des querelles interminables affaiblissent et épuisent, ne pourraient leur résister … En plusieurs rencontres, les Chaldéens [Nestoriens] leur ont donné de sanglantes preuves de leur supériorité. C'est la terreur que leur inspirent ces hommes libres qui les empêche d'opprimer les autres Chaldéens [Nestoriens,] et qui force le bey de Djulamerk à souflfrir sur son territoire leur patriarche, dont il est l'ennemi. Les Chaldéens [Nestoriens] des montagnes se vengent, à l'égard des Curdes vivant au milieu d'eux, des humiliations que ceux-ci, comme musulmans, prodiguent ailleurs aux chrétiens; et ils les appellent, à titre de représailles, leur raïas."[1]

Ainsworth also describes the unsettled state of the mountaineers during his visit in 1840. Not far from Julamerk his party was met by the governor of a Coordish village, who addressed him as follows: "What do you do here? are you not aware that Franks are not allowed in this country? No dissimulation! I must know what you are, and what is your business. Who brought these people here?" turning round in a haughty peremptory way. "I," said one of the Chaldeans [Nestorians], laying his hand upon his breast in an undaunted manner. The bey turned again, and said more deliberately and quietly: "You are the forerunners of those who come to take this country;

  1. Correspondance d'Orient, vol. ii. pp. 236, 244, 245.