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Translations.
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Many other translations, more or less interesting, have been made into French of The Raven, notably one by Monsieur Blèment, and another, which shall be quoted from, by Monsieur Quesnel. The most curious, however, in many respects, of these many renderings is an elegant one by Monsieur Maurice Rollinat, and as, probably, the only published attempt to place a rhymed translation of Le Corbeau before his countrymen should be given in full:—


Vers le sombre minuit, tandis que fatigué
J'étais à méditer sur maint volume rare
Pour tout autre que moi dans l'oubli relégué,
Pendant que je plongeais dans un rêve bizarre,
II se fit tout a coup comme un tapotement
De quelqu'un qui viendrait frapper tout doucement
Chez moi. Je dis alors, bâillant, d'une voix morte:
"C'est quelque visiteur—oui—qui frappe à ma porte;

C'est cela seul et rien de plus!"


Ah! tres distinctement je m'en souviens! C'était
Par un âpre décembre—au fond du foyer pâle,
Chaque braise à son tour lentement s'émiettait
En brodant le plancher du reflet de son rale.
Avide du matin, le regard indécis,
J'avais lu, sans que ma tristesse eût un sursis,
Ma tristesse pour l'ange enfui dans le mystère,
Que Ton nomme là-haut Lénore, et que sur terre

On ne nommera jamais plus!