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THE VAMPIRE

A famous case was that of Vincenzo Verzeni,[120] a necrophagist and necrosadist, who was born at Bottanuco of an ailing and impoverished stock and arrested in 1872 for the following crimes: an attempt to strangle his cousin Marianna, a girl of twelve years old; a similar attempt to throttle Signora Aruffi; aged twenty-seven; a similar attempt upon Signora Gala; the murder of Giovanna Motta (les viscères et les parties génitales sont arrachées du corps, les cuisses lacérées, un mollet detaché. Le cadavre est nu); the murder and mutilation of Signora Frizoni, aged twenty-eight; an attempt to strangle his cousin Maria Previtali, aged nineteen. Whilst he was committing these crimes “pour prolonger le plaisir, il mutila ses victimes, leur suça le sang, et détacha même des lambeaux pour les manger.”

Those vampirish atrocities which are urged by sexual mania are generally classified as necrophilia and necrosadism—“La nécrophilie est la profanation qui tend à toute union sexuelle avec le cadavre: coït normal ou sodomique, masturbation, etc. Le nécrosadisme est la mutilation des cadavres destinée à provoquer un éréthisme génital. Le nécrosadisme diffère du sadisme en ce qu’il ne recherche pas la douleur, mais la simple destruction d’un corps humain. Les nécrosadisme aboutit parfois à des actes de cannibalisme qui peuvent prendre le nom de nécrophagie …. Nécrophiles et nécrosadiques sont la plupart du temps des dégénéres impulsifs on debiles mentaux, ce que prouvent leur vie antérieure et leurs tares héréditaires. Ce sont en outre bien souvent des hommes auxquels un contact professionel avec le cadavre a fait perdre toute répugnance (fossoyeurs, prêtres, étudiants en médicine).” The word nécrophilie seems, to have been first suggested by a Belgian alienist of the nineteenth century, Dr. Guislain; nécrosadisme is used by Dr. Épaulard.

Necrophilia was not unknown in ancient Egypt, and was carefully provided against as Herodotus tells us, Book II, lxxxix: Τὰςδε γυναῖκας τῶν ἐπιφάνεων ἀνδρῶν, ἐπεὰν τελευτήσωσι, οὐ παραυτίκα διδοῦσι ταριχεύειν, οὐδὶ ὃσαι ἅν ἒωσι εὐειδέες κάρτα καὶ λόγου πλεῦνος γυναῖκες· ἀλλ’ἐπεὰν τριταῖαι ἢ τεταρταῖαι γένωνται, οὕτω παραδιδοῦσι τοῖσι ταριχεύουσι. τοῦτο δε ποιεῦσι οὔτω τοῦδε εἵνεκεν, ἵνα μὴ σφι οῖ ταριχευταὶ μἰσγωνται τῇ γυναιξί· λαμφθῆυαι γαρ τινὰ φασὶ μισγόμενον νεκρῷ προσφάτῳ γυναικός κατειπεῖν δὲ τὸν ὁμότεχνον. “Wives of noblemen and women