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French Reports of Parliamentary Debates 247 La Chambre a ordonne que le comite secret qu'elle a nomme aujourd'- hui dresserait de nouveau les articles d'accusation contre M. le Grand Tresorier. Elle a aussi resolu tout d'une voix d'envoyer un message a la Chambre •des Pairs pour les faire souvenir de I'accusation de haute trahison intentee contre mondit sieur le Grand Tresorier par les Communes, et leur demander qu'il puisse etre mis incessamment sous sHre garde. 21/31 mars i6jg. Milord Cavendish porta a la Chambre des seigneurs le message de la Chambre des Communes contre M. le Tresorier. Apres •deux heures de contestation on resolut d'attendre jusqu'au jour suivant a prendre une resolution. Sur la plainte qu'on a faite de I'impression de deux libelles imprimes et publies sans permission, dont le titre de Tun est " deux lettres de M. de Montaigu [Montague] a Milord Tresorier, avec la harangue dudit tresorier a la Chamlire des Paris " et I'autre " Lettre d'un jesuite de Paris, etc." on a ordonne que Jonathan Edwin se presenterait a la barre et declarerait de quelle autorite il avait imprime ces deux libelles. Le sieur Edwin a comparu et desavoue qu'il les eiit imprimes. Mais il a declare qu'il les avait eus de son pere, qui est I'un des imprimeurs du Roi. On a ordonne sur cela qu'Edwin pere et fils se presenteraient tons deux a la barre demain matin. Le S"' Otes [Oates] a lu ses depositions, et a dit qu'il avait quelque chose a declarer en particulier au comite secret; il se plaignit ensuite d'avoir ete fort decourage dans la decouverte de la conspiration et de ce que, se promenant un jour dans le jardin de Whitehall, M. le Tresorier. le voyant, dit : " Voila un de ceux qui a [sic~ sauve I'Angle- terre, mais j'espere le voir pendre dans un mois." II accusa ensuite le S Robinson, membre de la Chambre, d'avoir eu connaissance de la conspiration depuis quatre ou cinq ans, par un nomme Frerard [Everard] qui a ete prisonnier quatre ans a la Tour. Et le S'" Sackville, membre de la Chambre, d'avoir dit qu'Otes etait un menteur et un coquin, et que ceux qui disaient qu'il y avait une con- spiration etaient des mechants. II a declare que le S Henry Goring, autre membre de la Chambre, I'ayant trouve proche de la Chambre des Communes, et lui ayant de- mande que le S Innocent Gage pit etre mis en liberte sous caution, ledit S' Goring appela Otes coquin et fripon, sur ce que Otes lui dit que cela ne se pouvait pas, et que Gage etait un traitre. Ledit Otes s'est plaint encore des mauvais traitements et des menaces de quelques-uns de ses gardes. Sur cela la Chambre a ordonne que le S Otes se presenterait lundi matin a la barre, pour prouver les accusations contre les trois membres accuses, et que cependant ils auraient toujours seance dans la Chambre. Et que la plainte faite contre M. le Tresorier serait mise entre les mains du Comite Secret. 22 mais'i"' avril i6jQ. L'huissier a la verge noire est venu dire a la Chambre des Communes qu'il avait ordre du Roi de les avertir de se rendre dans la Chambre des Seigneurs. Le Roi leur dit : " Messieurs, j'esperais que vous vous appliqueriez aux grandes affaires pour lesquelles je vous ai fait assembler, mais j'aperqois que les pour- suites que vous faites contre Milord Tresorier vous ont retardes. Je viens pour les finir, et j'espere que ce sera a votre satisfaction. Je vous