248 p. Mantoux assure qu'il a son pardon, sous le grand sceau d'Angleterre, et que meme il I'avait avant que cette asseniblee commenqat, et je I'ai assure de sa vie et de sa fortune, qui est ce que j'ai fait a tous ceux qui m'ont servi. Milord Buckingham et Milord Shafbury savent que je les ai traites de meme. Pour ce qui est des accusations portees contre lui, je sais qu'elles ne sont fondees que sur de fausses apparences. A regard de la lettre qu'il est accuse d'avoir ecrite, je vous assure que q'a ete par mon ordre, et quant a ce qui est d'avoir cache la con- spiration, c'est ce qui ne pent pas etre, car il n'en a jamais rien su que de moi. Quoi qu'il en soit, il a quitte son baton, et je I'ai eloigne de ma cour et de mes conseils; il ne doit point revenir. C'est pourquoi j'espere que vous serez satisfaits. Je vous prie done de vous appliquer aux affaires publiques, et de considerer serieusement les choses dont je vous ai parle ci-devant." La Chambre des Communes, s'etant retiree et ayant deHbere, a resolu sur le champ que nonobstant ce que le Roi leur avait dit, on enverrait a la Chambre des Seigneurs pour demander que Thomas, comte de Danby, fut sequestre de la Chambre, et mis sous une bonne et sure garde. Les Seigneurs envoyerent un message a la Chambre des Communes pour leur faire savoir qu'ils souhaitaient avoir une conference avec eux dans la Chambre peinte. Les Communes ont fait reponse qu'ils repondraient a ce message par un autre, de quelques membres de leur Chambre. Ce qu'ils ont fait : ils ont mande aux Seigneurs qu'il etait contre I'usage des Parlements qu'aucune des Chambres fit demander une conference sans avoir exprime sur quel sujet on souhaitait de I'avoir. Sur cela les Seigneurs ont envoye un second message, et ont fait dire aux Communes que la conference qu'ils souhaitaient d'avoir avec eux etait sur le sujet de Thomas, comte de Danby. La conference s'est faite ensuite. et M. le due de Monmouth, au nom des Seigneurs, a communique le projet d'un bill pour rendre Thomas, comte de Danby, incapable de paraitre jamais en la presence du Roi, d'avoir aucuns dons ou aucunes gratifications de Sa Majeste, de posseder aucun office et d'avoir seance dans la Chambre des Pairs, et que ce bill serait repute avoir ete fait au commencement de cette derniere session, et le rendrait incapable de posseder aucune des choses que Sa Majeste lui pent avoir donnees depuis. Le rapport de la conference ayant ete fait a la Chambre basse, I'afifaire a ete remise a lundi. Les S" Edwin, imprimeurs, ont dit a la Chambre qu'ils avaient eu la harangue et la lettre d'un jesuite des mains de M. le Tresorier, qui les avait assures qu'ils ne seraient jamais en peine pour I'impression de ces deux libelles. La Chambre leur a fait une reprimande, et leur a pardonne, a cause de I'ingenuite avec laquelle ils ont avoue la verite. lis ont ordre d'apporter les originaux de ces deux libelles, et on a nomme un comite pour les examiner. On a nomme des membres de la Chambre pour aller chez M. le Chancelier savoir de lui de quelle maniere on avait passe le pardon accorde a M. le Tresorier, et chercher dans les offices du Secretaire d'Etat, et du Garde du Sceau prive, si Ton trouverait quelque chose sur ce sujet. lis en doivent rendre reponse a la Chambre lundi prochain. 2^ inars/s arril 16/Q. II a ete resolu dans la Chambre des Communes d'un commun consentement qu'on envoyerait [sic] un message a la
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