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REIGN OF QUEEN MARY.
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herself Queen in the face of those who had the armed force of the kingdom in their hands, appeared like madness. Little confidence could be placed in her supposed friends, since they had wanted resolution to refuse their signatures to the instrument of her deposition. The Emperor could not move; although he might wish well to her cause, the alliance of England was of vital importance to him, and he would not compromise himself with the faction whose success, notwithstanding Scheyfne's assurance, he looked upon as certain. Henard, therefore, lost not a moment in entreating the Princess not to venture upon a course from which he anticipated inevitable ruin. If the nobility or the people desired to have her for Queen, they would make her Queen. There was no need for her to stir.[1] The remonstrance

  1. Avant nostre arrivée elle mist en delibération avec aulcungs de ses plus confidens ce qu'elle debvroit faire, advenant la dicte morte; la quelle treuva, que incontinant la dicte morte decouverte, elle se debvoit publier royne par lettres et escriptz, et qu'en ce faisant, elle conciteroit plusieurs à se déclairer pour la maintenir telle, (et aussy que y a quelque observance par de çà, que celuy ou celle qui est appelé à la couronne se doit incontinent tel déclairer et publier) pour la haine qu'ilz portent audict due, le tenant tiran et indigne; s'estant absolument resolue qu'elle debvoit suyvre ceste conclusion et conseil, aultrement elle tomberoit en danger de sa personne plus grand qu'elle n'est et perdroit l'espoir de parvenir à la couronne. La quelle conclusion avons treuvé estrange, difficile, et dangereuse, pour les raisons soubzcriptes: pour aultant que toutes les forces du pays sont ès mains dudiet duc: que la dicte dame n'a espoir de contraires forces ny d'assistance pour donner pied à ceulx qu'ilz adhérer luy vouldroient; que se publiant royne, le roy et royne désignés par le diet testament (encores qu'il soit mal) prendroient fondement, de l'invahir par la force et que n'y aura rnoieu d'y résister si vostre majesté ne s'en empesche; ce que avons pesé pour les grands affaires et empeschemens qu'elle a contre les Françoys et en divers lieux, que ne semble convenir que l'on concite en ceste saison les Angloys contre vostre Majesté et ses pays.