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QUEEN JANE AND QUEEN MARY.
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agreed fully with the opinion of Charles himself, who replied to Renard's account of his conduct with complete approval of it.[1] The Emperor's power was no longer equal to an attitude of menace; he had been taught, by the repeated blunders of Reginald Pole, to distrust accounts of popular English sentiment; and he disbelieved entirely in the ability of Mary and her friends to cope with a conspiracy so broadly contrived, and supported by the countenance of France.[2] But Mary was probably gone from Hunsdon before advice arrived, to which she had been lost if she had listened. She had ridden night and day without a halt for a hundred miles to Keninghall, a castle of the Howards on the Waveney river. There, in safe hands, she would

    Comme n'avons peu communiquer verbalement avec elle, l'avons advertie desdicts difficultés.… Que si la noblesse ses adhérens, ou le peuple la desiroit et maintenoit pour royne, il le pourroit démonstrer par l'effect; que la question estoit grande mêsme entre barbares et gens de telle condition que les Angloys.… luy touchant ces difficultez pour le respect de sa personne et pour suyvre la fin de la dicte instruction qu'est de non troubler le royaulme au désadvantaige de vostre Majesté.—The Ambassadors in England to the Emperor: Papiers d'Etat du Cardinal de Granvelle, vol. iv. pp. 19, 20.

  1. Nous avons veu par vos lectres l'advertissement qu'avez donné soubz main à Madame la princesse nostre cousine, affin qu'elle ne se laisse forcompter par ceulx qui luy persuadent qu'elle se haste de se déclairer pour royne, que nous a semblé tres bien pour les raisons et considerations touschez en vosdictes lectres.—The Emperor to the Ambassadors: Ibid, pp. 24, 25.
  2. Ne se pouvoient faire grand fondement sur la faveur et affection que aulcuns particuliers et le peuple peuvent porter à nostredicte cousine, ne fust que y en y eust plus grant nombre ou des principaulx, n'estant cela souffisant pour contreminer la negociation si fondée et de si longue main que le diet due de Northumberland a empris avec l'assistance que doubtez de France.—Ibid. pp. 25, 26.