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WILLIAM, EARL OF SHELBURNE
CH. VII

hopes of it, if the next morning will not be more convenient or another time. I will take care not to abuse your permission by detaining you too long either then or now, as I trust you will believe no individual feels more concerned for Mr. Pitt's health than one who has so much reason to be, with the greatest respect, dear Sir,

Your most obliged
Humble servant,
Shelburne.

P.S.—You must permit me to add how happy I am in the choice of a Chancellor.

Thus was formed the administration of the Earl of Chatham, for when Pitt took the Privy Seal from the hands of the aged Newcastle, he at the same time ceased to be a commoner. This was the first mistake which he committed. "Nous ne pouvons comprendre ici," wrote Choiseul[1] from Compiègne to Guerchy in London, "quel a été le dessein de My lord Chatham en quittant la Chambre des Communes. Il nous paroissoit que toute sa force consistoit dans sa continuation dans cette chambre, et il pourroit bien se trouver comme Sampson après qu'on lui eût coupé les cheveux. Ce que nous avons à craindre c'est que cet homme altier et ambitieux ayant perdu la considération populaire, ne veuille se relever de sa perte par des exploits guerriers, et des projets de conquêtes qui puissent lui procurer de la réputation. Je suis persuadé que la querelle de My lord Chatham avec son beau-frere My lord Temple ne durera pas. Us se raccommoderont, et il y aura encore un nouveau changement dans le Ministère. C'est pour cela que l'on a laissé la place à M. Conway. Je suis persuadé que le Due de Grafton la reprendra, et cédera la sienne à My lord Temple, lequel aura à sa disposition la nomination de celle de My lord Egmont, et de celle des plantations. Alors le Ministère d'Angleterre aura une certaine consistance, sans cela avec l'opposition de My lord Temple, l'ineptie de M. Conway,

  1. This letter is from a copy at Lansdowne House. The original was no doubt one of the many despatches intercepted by the English Government at this time.