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FÊTES


Les lanternes parmi les arbres ont des joues
Peintes : telles mousmés lumineuses qu'on loue !
La chasse aux vers luisants prendra pour son taïaut
Les sons de quelque flûte invisible qui joue :
Arabesques d'une âme ancestrale et mantchoue
Qui s'enfle du désir d'arriver sans défaut
A cette lune prise au pommier le plus haut ?

Un tourbillon de neige,
Comme les lucioles
Ont blanchi !
. . . . . . . . . . . . . . .
En ajoutant vos regards
Aux regards de mes hôtes,
le croirai au retour des lucioles.


Voici du maître Avril la frêle orfèvrerie :
Hyacinthes, muguets, cloisons pleines Je miel ;
La branche du pommier, fragilement fleurie.
Semble être l'éphémère ouvrage d'Ariel.
Je mets tout ce printemps sur ton grand lit : qu'il vienne
Se rouler à tes pieds afin qu'il t'en souvienne


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