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BOOK REVIEWS 137

by conviction, and assign to Freud and his followers the putting upon the dream the interpretation of the interpreter's mind, which latter method, it may be added, is frequently adopted by the unfortunately increasing number of pseudo-psycho-analysts.

The authors' purposive omission from their bibliography of books directly dealing with their subject, such as Ernest Jones's Papers on Psycho-Analysis, etc., must certainly have some other motivation than the one given, namely, that they have not been mentioned because they are likely to arouse controversial points. Do the authors seriously consider that the books quoted by them contain nothing of contro- versial nature? If so the outlook for advance in an understanding of psychological problems is decidedly unfavourable.

Douglas Bryan.


Les medications psychologiques. Par Pierre Janet. (3 vol, 1144 p. Paris, Mean, 1919.)

Dans cet ouvrage, Janet a rassemble une serie de conferences et d'articles qu'il a faits entre les annees 1906 et 1914. L analyse les diff^rentes psychoth^rapies qui ont et6 employees au cours de ces der- niferes decades. Janet etait particuliferement bien place pour faire ce travail. A c6t^ de sa connaissance tres approfondie des littdratures anglaises et allemandes, il est un des rares psychi&tres frangais, qui ait attribue k la psychologic, une importance de premiere ligne dans r^tude des maladies mentales. Ce qui donne un charme tout particuUer k cet ouvrage, c'est que I'auteur intercale toujours dans son expose, des exemples concrets.

Tome premier: ^L' action morale et V utilisation de I'automatisme* .

(343P-)

Janet etudie d'abord les guerisons miraculeuses. II reconnait qu'elles

existent parfois, mais il considfere que cette therapeutique religieuse

est la moins scientifique de toutes nos medications psychologiques. Elle

est, en effet, appliquee de la meme fagon pour tons les malades, et, de

plus, elle ne fait pas appel k une force psychique humaine, k une

Anergic individuelle. Tout se passe entre Dieu et la maladie. Le grand

progr^s que nous apportent les medications philosophiques et morales

que Janet Etudie ensuite est qu'elles font appel Ji la volonte humaine.

Ces psychotherapies ont cependant encore un gros inconvenient, celui

de ne pas tenir compte des circonstances sp^ciales dans lesquelles

s'est developpde la maladie. Janet passe alors k I'^tude de la suggestion