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LETTERS TO AND FROM

tirai à la campagne en Berkshire, d'où aprés ce triste événement je suis venu en Irlande, où je demeure en mon doyenné, et attens avec la résignation d'un bon chrétien la ruine de notre cause et de mes amis, menacés tous les jours par la faction dominante. Car ces messieurs sont tout-à-fait résolu de trancher une demi-douzaine de têtes des meilleures d'Angleterre, et que vous avez fort bien connues et estimées. Dieu sait quel en sera l'événement. Pour moi j'ai quitté pour jamais la politique, et avec la permission des bons gens qui sont maintenant en vogue, je demeurerai la reste de ma vie en mon hermitage pour songer à mon salut.

Adieu, monsieur, et me faites la justice de croire, que je suis, avec beaucoup de respect, monsieur, votre, &c.




TO THE EARL OF OXFORD.


MY LORD,
DUBLIN, JULY 19, 1715.


IT may look like an idle or officious thing in me, to give your lordship any interruption under your present circumstances: yet I could never forgive myself, if, after being treated for several years with the greatest kindness and distinction, by a person of your lordship's virtue, I should omit making you at this time the humblest offers of my poor service and attendance. It is the first time I ever solicited you in my own behalf; and if I am refused, it will be the first request you ever refused me. I do not think myself obliged to regulate my opinions by the pro-

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