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A STUDY OF VICTOR HUGO

iv.

Le brin d'herbe sur la roche,

Le nuage dans le ciel,
Regarde marcher ce coche,
Et croit voir rouler Babel.

Sur sa morne silhouette,
Battant de l'aile à grands cris,
Volent l'orage, chouette,
Et l'ombre, chauve-souris.

Vent glacé, tu nous secoues!
Le char roule, et l'œil tremblant,
À travers ses grandes roues,
Voit un crépuscule blanc.

v.

La nuit, sinistre merveille,

Répand son effroi sacré;
Toute la forêt's'éveille,
Comme un dormeur effaré.

Après les oiseaux, les âmes!
Volez sous les cieux blafards.
L'étang, miroir, rit aux femmes
Qui sortent des nénuphars.

L'air sanglote, et le vent râle,
Et, sous l'obscur firmament,
La nuit sombre et la mort pâle
Se regardent fixement.

But the twenty-fifth poem in this book of lyrics has assuredly never been excelled since first the impulse of articulate song awoke in the first recorded or unrecorded poet.

Proscrit, regarde les roses;
Mai joyeux, de l'aube en pleurs
Les reçoit toutes écloses;
Proscrit, regarde les fleurs.